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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 19:50

Du 5 avril au 3 juillet 2011, le Musée d'Orsay vous offre la possibilité de découvrir ou redécouvrir, l'univers et les oeuvres de celui qui a été considéré pendant longtemps comme le créateur du mouvement impressionniste, Manet.

 

http://leslivresdegeorgesandetmoi.files.wordpress.com/2011/04/manet-expo-orsay.jpg?w=230&h=307

 

Cette exposition fait apparaitre toute la diversité de la palette du peintre et de son inspiration. Scènes de genre, portraits, peintures d'histoire et chroniques de la vie parisienne révèlent un peintre sans cesse en quête de vérité artistique.

Fils d'une famille de notable républicains, Edouard Manet impose sa vocation artistique et manifeste ce tempérament libre, qui, de l'atelier de Thomas Couture au Salon, défaie la chronique. Des scandales du Déjeuner sur l'herbe et d'Olympia au Bar des Folies Bergère, itinéraire d'un enfant gaté, charmant et charmeur dans le Paris artistique du XIX° siècle.

 

Plus qu'une rétrospective monographique, Manet, inventeur du Moderne entend explorer et éclairer la situation historique d'Edouard Manet (1832-1883), entre l'héritage réaffirmé du romantisme, l'impact de ses contemporains et le flux médiatique de son époque.
Moderne, Manet l'est encore en défiant les maîtres anciens, de Fra Angelico à Vélasquez. Cette exposition repense de même les multiples liens que le peintre a résolument noués ou dénoués avec la sphère publique et politique. Car la modernité est aussi affaire d'inscription, voire d'opposition. Le parcours s'attarde donc sur l'enseignement de Thomas Couture, l'impulsion de Baudelaire, la réforme de l'art religieux, l'imaginaire érotique, l'art du fragment(é), le rapport à la peinture féminine (Berthe Morisot, Eva Gonzalès), la tentation mondaine, son impressionnisme décalé comme sa complicité avec le Mallarmé le plus noir. 

La reconstitution de l'exposition de la "Galerie de la Vie moderne", organisée en mars-avril 1880 en amorce du Salon, permet d'interroger enfin ce que signifiait pour Manet "créer en République". C'est dire que Manet, inventeur du Moderne donne une place de choix à l'oeuvre tardif, mal connu et surtout mal compris si l'on en fait une banale étape vers "la peinture pure".


Il s'agit de la première manifestation d'ensemble consacrée à Manet en France depuis la mémorable exposition de 1983 aux Galeries nationales du Grand Palais, organisée notamment par Françoise Cachin, ancien directeur du musée d'Orsay.

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 19:30

Ce soir, c'est sur les traces de l'un des plus anciens, des plus connus, des plus attractifs des monuments français, que l'émission "Des Racines et des Ailes" posent ses caméras.

 

A partir d'éléments historiques et actuels, découvrons l'histoire et l'évolution du bâtiment. Quatre reportages seront présentés

 - La fabuleuse histoire du Louvre

Bien avant de devenir le musée le plus fréquenté du monde, le Louvre est né sous la forme d'une forteresse, édifié entre la fin du XII° et le début du XIII° siècle, sous le règne du roi Philippe Auguste...

 - Il était une fois les Tuileries

Le palais des Tuileries, bâti sous l'impulsion de Catherine de Médicis au XVI° siècle, était à l'origine dissocié du celui du Louvre

 - Un écrin pour les Arts de l'Islam

Au musée, conservateurs, restaurateurs et architectes préparent l'ouverture du nouveau départements des Arts de l'Islam, prévu pour 2012

 - Du Louvre à la Cité Interdite

Cap sur Pékin, à plus de 8000 Km de Paris, où la Cité Interdite est une véritable ville dans la ville

 

 

http://2.bp.blogspot.com/-cZEiQoEFgVU/TZoQ4rWVe9I/AAAAAAAAAAQ/WPIzpc0FTnM/s1600/1-27.jpg

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 17:34

Exposition visible du 19 mars au 26 juin 2011, au musée du Pic-St-Loup des Matelles (34), petit musée situé dans un village médiéval qui mérite qu'on y fasse une halte.

Grâce aux maquettes de ces villages et aux objets de la vie quotidienne, céramiques, parures, outils, l'exposition "Mur-murs de préhistoire" invite à remonter le temps et à redécouvrir comment vivaient et se logeaient nos ancêtres.

 

http://www.archeologia.be/agenda_2011_06_Pic-Saint-Loup-6.bmp

 

Au cours du IIIe millénaire une civilisation préhistorique originale, celle du groupe de Fontbouisse, s'est épanouie dans les garrigues du Languedoc. 

La fin de la Préhistoire est une période très riche au niveau culturel où le mode de vie des hommes subit des changements radicaux. Depuis des millions d'années, l'Homme, nomade, vivait essentiellement de la chasse et de la cueillette. Sur une période assez courte (quelques millénaires quand même !) il adopte une économie basée sur l'agriculture et l'élevage et se sédentarise. Ce phénomène, appelé « révolution néolithique » amène avec lui des innovations techniques et probablement des changements sociaux qui sont le fondement des sociétés actuelles.

La culture de Fontbouisse appartient à l'âge du cuivre, période de la fin du Néolithique où les premières sociétés utilisant le métal apparaissent en Europe. L'artisanat du métal, cuivre majoritairement, mais aussi or, argent et plomb, côtoie celui de la pierre sans le supplanter. La céramique développe une grande richesse de formes et de motifs.

Cependant, cette culture de Fontbouisse est essentiellement connue et célèbre pour ses vestiges spectaculaires d'architectures en pierre sèche.

La pierre était utilisée, depuis le Néolithique, dans le domaine funéraire pour la construction des dolmens.
Vers le IIIe millénaire elle gagne l'habitat, tout d'abord de façon marginale, en soubassement d'une ossature en bois, puis à partir des Vautes (à Saint Gély du Fesc), la pierre commence à s'imposer dans les garrigues.

 

Les vestiges de ces villages, très bien protégés par la végétation, ont été redécouverts à partir des années 1950 ; certains sont encore en cours d'étude.
Les fouilles ont parfois permis de retrouver, dans certains habitats, des outils, des objets, des restes végétaux et animaux en place. Les informations que ce matériel nous apporte permettent de mieux connaître le mode de vie du groupe de Fontbouisse.

La construction apporte aussi des informations intéressantes sur la vie en communauté. Deux organisations spatiales se distinguent dans ces villages. Les villages en hameaux, les plus courants (Cambous à Viols en Laval), se composent de plusieurs ensembles compacts de maisons, distants de quelques centaines de mètres.
Les villages à enceintes, moins nombreux, regroupent les maisons et leurs dépendances dans une clôture de pierre.

 

A travers des panneaux illustrés, l'exposition « Mur-murs de préhistoire » fait le point des dernières recherches sur les habitats du groupe de Fontbouisse aux alentours du Pic Saint-Loup. Elle rassemble également du mobilier archéologique provenant des musées de Lattes, d'Alès et des réserves archéologiques de l'État, traces concrètes des activités et les artisanats pratiqués dans ces maisons. Les maquettes de deux villages préhistoriques, réalisées dans un but pédagogique et scientifique, proposent une reconstitution des élévations des maisons. L'exposition est accompagnée d'un documentaire audiovisuel, réalisé par le CNRS, sur ces villages des garrigues.
Pour compléter la découverte de ces habitats, deux villages de l'âge du cuivre sont aujourd'hui ouverts à la visite à proximité : le site de Cambous, à Viols en Laval (à partir du 2 avril) et celui du Rocher du Causse, à Claret.

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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 21:08

Le gouvernement chinois déclare, à l'abdication du dernier empereur Quing que "la Cité Interdite n'est plus". Elle devient un musée dès 1925 et reste encore aujourd'hui l'un des lieux les plus visités de la planète, tant sa monumentalité rappelle la toute puissance de l'une des plus ancienne civilsation. 

 

vue-sur-la-cite-interdite1.jpg

 

Pendant cinq siècles le Palais Impérial de Pékin fut le siège du pouvoir suprême des empereurs chinois Ming et Qing. Les travaux de construction entrepris entre 1406 et 1420 par l'empereur Yongle, nécessitèrent une main d'oeuvre colossale estimée à un million d'ouvriers pour mettre en place architecturalement, l'expression de la toute puissance du "Fils du Ciel" aux commandes de l'Empire du Milieu.

Dans cette enceinte de 960 mètres sur 760, délimitée par des remparts massifs de 10 mètres de haut, dominant des douves larges de 52 mètres, les empereurs trônaient au centre du palais dans la Salle de l'Harmonie Préservée, ne sortant de l'enceinte que dans de très rares occasions. De ce fait, coupés du monde réel, le pays était dirigé de manière parfois chaotique par certains empereurs plus attachés à batifoler avec leurs concubines, le pouvoir étant alors en réalité tenu par les eunuques du palais. Dans les dernières années de la dynastie Ming, ils dirigeaient pratiquement le pays de par leur nombre important (entre 70 000 et 100 000), ayant réussi à imposer leur pouvoir politique malgré les décrets qui devaient légalement les tenir éloignés de cette scène.

 

Les édifices qu'il est possible de visiter aujourd'hui datent pour la plupart du XVII ème siècle car la Cité Interdite a été restaurée de très nombreuses fois à la suite notamment des nombreux incendies qui se sont déclarés dans l'enceinte. Le palais fut même réduit en cendres en 1664 par les Mandchous, brûlant par la même occasion des livres précieux et des calligraphies centenaires. Aujourd'hui rares sont les pièces originales encore visibles car les pillages furent également nombreux. Le plus grand date du XX ème siècle quand le Guomindang, à la veille de la prise de pouvoir par les communistes en 1949, emporta des milliers d'objets à Taiwan où ils sont aujourd'hui visibles au musée national de Taipei.

 

Dès que l'on sort des "grands axes" on se retrouve dans des allées colossales ménagées entre les palais et, seul l'espace d'un instant, on imagine alors la vie de ses habitants, coincés une vie entière entre ces murs. C'était effectivement le sort des empereurs et de leurs concubines. Certaines d'entre elles, choisies lors de concours de beauté organisés à travers les provinces, entraient dans la cité alors qu'elle n'avaient que 14 ou 16 ans et passaient alors leur vie dans les différents palais plus ou moins éloignés de celui de l'empereur. Il est très difficile de faire une description détaillée de l'ensemble car on dénombre 9000 pièces d'habitation. Une voie principale pénètre dans la Cité Impériale par la Porte de la Paix Céleste (Tian an Men) et dans la Cité Interdite par la Porte du Méridien (Wu Men). Franchissant la Porte de l'Harmonie Suprême (Tai He Men) on accède aux trois palais principaux d'où le Fils du Ciel régnait : Le Palais de l'Harmonie Suprême, celui de l'Harmonie Parfaite et enfin celui de l'Harmonie Préservée.

 

Au sud se trouvent les parties officielles et au nord les quartiers privés où résidaient l'empereur et sa famille. D'est en ouest s'étendent divers palais construits dans des espaces clos, demeures familiales où logeaient les épouses, les concubines et leurs enfants, chacun vivant séparé dans ces palais indépendants possédant chacun une cour ou un jardin.

 

Le gouvernement de la République de Chine a classé la Cité Interdite comme monument historique majeur dès 1961, et en 1987 l'Unesco l'inscrivait sur la liste du Patrimoine Mondial ce qui a élevé son statut international. De ce fait le travail de conservation du gouvernement a été encore accru et de nombreuses campagnes de rénovations ont eu lieu débloquant des millions de Yuans nécessaires aux travaux.

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 19:46

Robert Doisneau est né le 14 avril 1912, à Gentilly, dans une famille bourgeoise. Il étudie lesArts graphiques à l'école Estienne et obtient son diplôme degraveur et de lithographe en 1929.

Un an plus tard, il réussit à intégrer l'Atelier Ullmann en tant que photographe publicitaire. En 193, Doisneau rencontre Pierrette Chaumaison avec qui il se marie trois ans plus tard ; il devient cette même année l’opérateur d'André Vigneau avec lequel il découvre la Nouvelle Objectivité photographique (mouvement qui succède à l'expressionnisme).

C’est en 1932, qu’il vend son premier reportage photographique, qui est diffusé dans l'Excelsior .

 

En 1934, le constructeur automobile Renault de Boulogne-Billancourt, l’embauche comme photographe industriel, mais, du fait de retards répétés, il se fait renvoyer cinq ans plus tard, en 1939.

Désormais sans emploi, Robert Doisneau tente de devenir photographe illustrateur indépendant. Il rencontre, peu avant le début de la Seconde Guerre mondiale, Charles Rado, le fondateur de l’agence Rapho. Son premier reportage, sur le canoë en Dordogne, fut interrompu par la déclaration de guerre et la mobilisation générale.

 

Après guerre Robert Doisneau devient photographe indépendant en intégrant officiellement, en 1946, l’agence de photographie Rapho.

Il se mit alors à produire et réaliser de nombreux reportages photographiques sur des sujets très divers : l’actualité parisienne, le Paris populaire, des sujets sur la province ou l’étranger. Certains de ses reportages paraîtront dans des magazines comme Life, Paris Match, Réalités...

En 1947, il rencontre Robert Giraud, chez l'antiquaire Romi, c’est alors le début d'une longue amitié et d'une fructueuse collaboration. Doisneau publiera une trentaine d’albums dont La Banlieue de Paris, avec des textes de Blaise Cendrars, en 1949. Il travaillera un temps pour Vogue (de 1948 à 1953). Il est aussi ami de Jacques Yonnet et ses photos illustrent son fameux "Enchantements sur Paris" ( Denoël-1954 ) devenu "La ville des maléfices".

 

Son travail de photographe sera récompensé à diverses reprises : le Prix Kodak en 1947, le Prix Niepce en 1956. En 1960, Doisneau monte une exposition au Musée d'art contemporain de Chicago. Dans les mêmes années il prend quelques temps sous sa houlette le jeune photographe Alain Valtat. Il recevra encore quelques prix pour son travail, le Grand Prix National de la Photographie en 1983 et le Prix Balzac en 1986. En 1992, Doisneau présente une rétrospective au Musée d'art moderne d'Oxford. Ce sera la dernière exposition organisée de son vivant.

 

 

Robert Doisneau est l'un des photographes français les plus connus à l'étranger notamment grâce à des photos comme « le Baiser de l'hôtel de ville ». Ses photographies noir et blanc des rues de Paris d'après guerre et de sa banlieue ont fait sa renommée...

Doisneau est un passant patient qui conserve toujours une certaine distance vis-à-vis de ses sujets. Il guette l'anecdote, la petite histoire. Ses photos sont souvent empreintes d'humour mais également de nostalgie, d'ironie et de tendresse.

Il travaillait sur Paris, ses faubourgs et ses habitants  : artisans, bistrots, clochards, gamins des rues, amoureux, bateleurs, etc. Il enregistra pendant près d'un demi-siècle des milliers de portraits du petit peuple de Paris.

Il a participé au Groupe des XV aux côtés de René-Jacques, de Willy Ronis, de Pierre Jahan, dans les 1950's.

 

Il sera bientot mis à l'honneur en Lorraine grâce à l'exposition "Robert Doisneau, rétrospective" des 10 avril au 28 août 2011, au château de Malbrouck à Manderen. 

 

http://robertgiraud.blog.lemonde.fr/files/2007/12/prevert_doisneau.1198444207.jpg

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 18:47

 Demain soir, l'émission Des Racines et des Ailes, revient sur des bâtiments alsaciens en cours de restauration. Seul chef d'oeuvre complètement restauré au XX° siècle, le château du Haut -Koenigsbourg ne manquera pas d'être mentionné.

Histoart vous propose de découvrir cette oeuvre architecturale.

 

http://www.linternaute.com/sortir/evenement/photo/la-machine-a-remonter-le-temps/image/chateau-haut-koenigsbourg-397706.jpg

 

L'existence d'un château fort construit par les Hohenstaufen est attestée dès 1147. Alors nommé Staufenberg, il domine la plaine d'Alsace à plus de 700 mètres d'altitude. Cette situation, sur un promontoire rocheux, en fait un observatoire idéal des principales routes de la région, et un point de repli stratégique. Il prend le nom de Kœnigsbourg (château royal) vers 1192.

Détruit en 1462, les Habsbourg confient ce château fort aux Tierstein. Ceux-ci le reconstruisent et l'agrandissent, mettant en place un système défensif conçu pour faire face à des tirs d'artillerie.

 

Malgré l'ampleur des travaux de fortification entrepris au XVe siècle, l'artillerie suédoise vient à bout des défenses du Hohkoenigsbourg pendant la guerre de Trente Ans. Assiégé, pillé puis incendié en 1633, le château fort est abandonné pendant deux siècles.
Ses ruines sont classées monument historique en 1862, puis sont acquises trois ans plus tard par la ville proche de Sélestat.
Des travaux de restauration sont envisagés dès cette époque : la municipalité de Sélestat consolide une partie des ruines, et l'architecte Winkler établit en 1882 un projet de reconstruction ambitieux. Mais la ville est incapable financièrement d'assurer la restauration de l'édifice.
Après l'annexion de l'Alsace à l'Allemagne en 1871, Sélestat offre les ruines encore majestueuses du château fort à l'empereur Guillaume II en 1899. Celui-ci, soucieux de rappeler l'appartenance germanique de la région, souhaite marquer symboliquement la limite ouest de son empire. Il opte pour une restauration complète du château fort.
L'architecte Bobo Ebhardt, chargé de la restauration, s'appuie sur des principes scientifiques rigoureux : il répertorie tous les vestiges archéologiques recueillis sur les lieux, étudie les documents d'archives, analyse l'architecture… et en cas d'incertitude, se réfère à des modèles choisis parmi les édifices contemporains proches.

Les travaux débutent en 1900 et commencent par conserver et analyser les décombres et pans de mur. Après ses études Ebhardt identifie les différentes parties du château, recrée des décors plausibles et complète la ruine de manière vraisemblable.
Les murs encore en place sont vérifiés bloc par bloc et les parties fragiles sont remplacées à l'identique. Une patine permet ensuite d'homogénéiser le tout. Afin de signaler les parties restaurées, B. Ebhardt imagine des marques de restauration : chaque bloc remplacé porte une marque taillée dans la pierre.Chaque marque correspond à une année de travail et l'ensemble compose un calendrier de huit années, de 1901 à 1908. De nos jours, ces signes sont toujours facilement identifiables dans tout le monument.

Dans l'optique de créer un musée destiné à recevoir du public, le Hohkönigsburgverein (littéralement "Société du Haut-Koenigsbourg") est chargé de réunir les moyens nécessaires pour décorer et meubler le château. Composée de professeurs d’université, d’architectes et d’archéologues, cette société est fondée en 1904. Jusqu'à la fin de la Première guerre mondiale, près de 400 membres s'activent en Alsace, Lorraine, Suisse et même au Tyrol pour réunir toute une collection d'objets rhénans (armes, mobilier…) de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance. En parallèle et dès sa création, la Société assure la promotion touristique du monument. Bien que le site soit encore en chantier, l'entrée devient payante en 1904.

le 13 mai 1908, le château du Haut-Kœnigsbourg est enfin inauguré en grande pompe. Les travaux de finition et les aménagements intérieurs, dont les peintures murales réalisées par l'artiste alsacien Leo Schnug, se poursuivent  jusqu'à la Première Guerre Mondiale. Le conflit stoppe tous les travaux, laissant quelques décorations inachevées, comme la chambre "dorée" du donjon, laissée à l'état brut.
En 1919, lors du Traité de Versailles, le Haut-Kœnigsbourg devient propriété de l'Etat français et obtient le statut de Palais national.
 Au cours du XXe siècle, le travail de restauration de ce monument est au centre de polémiques, en raison des aléas des relations franco-allemandes, mais classé Monument historique en 1993, l'édifice est aujourd'hui pleinement réhabilité.
 

 

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 11:39

Grands gagnants de cette année, Le discour d'un roi et Inception repartent chacun avec 4 statuettes. Fighter, Alice au Pays des Merveilles, Toy Story 3 suivent avec deux récompenses chacun...

Découvrez le palmarès complet... 

 

 

http://www.nameonthedoor.inthetardis.net/wp-content/uploads/2011/02/le-discours-d-un-roi-18825-1436305411.jpg

 

Meilleur film : LE DISCOURS D'UN ROI

Meilleur acteur : Colin Firth - LE DISCOURS D'UN ROI
Meilleure actrice : Nathalie Portman  - BLACK SWAN
Meilleur réalisateur : Tom Hooper - LE DISCOURS D'UN ROI 

Meilleur Acteur dans un Second Rôle : Christian Bale - THE FIGHTER

Meilleure Actrice dans un Second Rôle : Melissa Leo - THE FIGHTER
Meilleure chanson originale : TOY STORY 3
Meilleur montage : THE SOCIAL NETWORK
Meilleurs effets spéciaux : INCEPTION
Meilleur documentaire : INSIDE JOB
Meilleur court métrage : GOD OF LOVE
Meilleur court documentaire : STRANGERS NO MORE
Meilleurs costumes : ALICE AU PAYS DES MERVEILLES
Meilleurs maquillages : WOLFMAN
Meilleur montage son : INCEPTION
Meilleur son : INCEPTION
Meilleure Musique Originale : Trent Reznor et Atticus Ross pour THE SOCIAL NETWORK 
Meilleur Film Etranger (en langue non anglaise) : REVENGE de Susanne Bier (Danemark)
Meilleur Scénario original : David Seidler - LE DISCOURS D'UN ROI
Meilleur Scénario adapté :  Aaron Sorkin - THE SOCIAL NETWORK
Meilleur Film d'Animation : TOY STORY 3 
Meilleur court d'animation : THE LOST THING
Meilleure photo : INCEPTION
Meilleure direction artistique : ALICE AU PAYS DES MERVEILLES

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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 13:34

Musée Jacquemart-André à Paris, des 25 mars au 11 juillet 2011

 

http://www.exposition-paris.info/wp-content/expo-paris-dans-intimite-freres-caillebotte.jpg

 

La mise en regard inédite des tableaux de Gustave et des photographies de Martial invite le visiteur à entrer dans l’intimité d’une grande famille parisienne et à plonger dans la nouvelle vie citadine qui s’installe à l’aube du XXe siècle. Les frères Caillebotte se font les témoins d’une époque en pleine mutation urbaine et technique, mais aussi d’un art de vivre souvent illustré par les artistes impressionnistes.

La renommée de Gustave Caillebotte, connu pour son talent de peintre et son rôle de mécène auprès de ses amis impressionnistes, est établie. On sait également qu’une grande affection le liait à son frère Martial. Mais la personnalité de ce dernier, compositeur, pianiste et photographe, restait encore à découvrir.

Récemment étudié, le fonds photographique de Martial témoigne d’une grande sensibilité pour des thèmes représentés dans les toiles de Gustave : les vues de Paris, les voiliers, les jardins ou les bords de l’eau. Cette découverte offre au Musée Jacquemart-André l’opportunité de faire ce qu’aucun musée n’avait encore proposé : confronter directement les photographies de Martial aux œuvres de Gustave.

Grâce à des prêts exceptionnels de collections privées et publiques, l’exposition dévoile les affinités profondes qui unissaient les frères Caillebotte, en faisant dialoguer pour la première fois plus de 35 toiles et près de 150 tirages modernes. Ces tirages ont été réalisés à partir des originaux de Martial. Certains des tableaux, conservés dans des collections privées, n’ont jamais été présentés au public.

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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 13:11

Le théâtre du Châtelet a encore une fois reçu le monde du cinéma français pour se féliciter de la vigueur de la production actuelle. On ne pourra s'empêcher de remarquer que, comme l'année dernière avec Un prophète, les César ont leurs chouchous. Trois grands favoris étaient en lice cette année : Des hommes et des dieux (avec onze nominations), The Ghost-Writer (huit nominations) et Gainsbourg : Vie héroïque (huit nominations également). Même si l'avance est faible, c'est The Ghost-Writer qui sort grand gagant avec 4 récompenses.

 

Meilleur film : Des Hommes et des Dieux

Meilleur réalisateur : Roman Polanski

Meilleur film étranger : The social Network

Meilleure actrice : Sara Forestier

Meilleur acteur : Eric Elmosnino

Meilleur second rôle féminin : Anne Alvaro

Meilleur second role masculin : Michael Lonsdale

Meilleur premier film : Gainsbourg : vie héroïque

Meilleur scénario : Le Nom des gens

Meilleure adaptation : The Ghost-writer

Meilleur documentaire : Océans

Meilleur film d'animation : L'illusionniste

Meilleur espoir féminin : Leïla Bekhti

Meilleur espoir masculin : Edgar Ramirez

Meilleur film court : Logorama

Meilleur montage : The Ghost-writer

Meilleur costume : La princesse de Montpensier

Meilleur décor : Les aventures extraordinaires d'Adèle Blanc Sec

Meilleure photographie : Des Hommes et des Dieux

Meilleure musique : Alexandre Desplat

Meilleur son : Gainsbourg : vie héroïque

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 16:37

Le cinéma est à l'honneur ce mois ci. Deux jours avant la cérémonie des Oscars, le cinéma français sera récompensé avec les Césars.

"Des hommes et des Dieux", avec 10 nominations semblent être le favoris de cette édition 2011. En revanche, contrairement à ce que l'on disait à la sortie de son film, Guillaume Canet et ses "Petits mouchoirs" sont absents de la compétition, seuls les seconds rôles pourront peut-être les représenter...

Découvrez les nominés...

 

http://www.evous.fr/cinema/local/cache-vignettes/L180xH179/cesars-4f529.jpg

 

Meilleur film:

L'Arnacoeur
Gainsbourg (vie héroïque)
The Ghost-Writer
Mammuth
Le Nom des gens
Tournée
Des hommes et des dieux:

 

Meilleur réalisateur:

Xavier Beauvois (Des hommes et des dieux)
Bertrand Blier (Le Bruit des glaçons)
Olivier Assayas (Carlos)
Roman Polanski (The Ghost-Writer)
Mathieu Amalric (Tournée)

 

Meilleur acteur:

Gérard Depardieu (Mammuth)
Romain Duris (L'Arnacoeur)
Jacques Gamblin (Le Nom des gens)
Lambert Wilson (Des hommes et des dieux)
Eric Elmosnino (Gainsbourg (vie héroïque))

 

Meilleure actrice:

Isabelle Carré (Les Emotifs anonymes)
Catherine Deneuve (Potiche)
Sara Forestier (Le Nom des gens)
Charlotte Gainsbourg (L'Arbre)
Kristin Scott Thomas (Elle s'appelait Sarah)

 

Meilleur acteur dans un second rôle:

Niels Arestrup (L'Homme qui voulait vivre sa vie)
Gilles Lellouche (Les Petits mouchoirs)
Michael Lonsdale (Des hommes et des dieux)
Olivier Rabourdin (Des hommes et des dieux)
François Damiens (L'Arnacoeur)

 

Meilleure actrice dans un second rôle:

Anne Alvaro (Le Bruit des glaçons)
Laetitia Casta (Gainsbourg (vie héroïque))
Julie Ferrier (L'Arnacoeur)
Valérie Bonneton (Les Petits mouchoirs)
Karin Viard (Potiche)

 

Meilleur jeune espoir masculin:

Arthur Dupont (Bus Palladium)
Grégoire Leprince-Ringuet (La Princesse de Montpensier)
Pio Marmai (D'amour et d'eau fraîche)
Raphaël Personnaz (La Princesse de Montpensier)
Édgar Ramírez (Carlos)

 

Meilleur jeune espoir féminin:

Anaïs Demoustier (D'amour et d'eau fraîche)
Léa Seydoux (Belle Epine)
Audrey Lamy (Tout ce qui brille) et Leïla Bekhti (Tout ce qui brille)
Yahima Torres (Vénus noire)

 

Meilleur scénario original:

Le Bruit des glaçons (Bertrand Blier)
Des hommes et des dieux (Etienne Comar et Xavier Beauvois)
Mammuth (Benoît Delépine et Gustave Kervern)
Tournée (Mathieu Amalric, Philippe Di Folco, Marcelo Novais Teles et Raphaëlle Valbrune)
Le Nom des gens (Baya Kasmi et Michel Leclerc)

 

Meilleure adaptation:

L'Arbre (Julie Bertuccelli)
La Princesse de Montpensier (Jean Cosmos, François-Olivier Rousseau et Bertrand Tavernier)
L'Homme qui voulait vivre sa vie (Eric Lartigau et Laurent de Bartillat)
Potiche (François Ozon)
The Ghost-Writer (Robert Harris et Roman Polanski)

 

Meilleure première œuvre:

Gainsbourg (vie héroïque)
Simon Werner a disparu...
Tête de Turc
L'Arnacoeur
Tout ce qui brille

 

Meilleur film d'animation:

Logorama (court-métrage)
L'Homme à la Gordini (court-métrage)
Une vie de chat
Arthur 3, la guerre des deux mondes
L'Illusionniste

 

Meilleur film étranger:

Les Amours imaginaires
Bright Star
Dans ses yeux
Illégal
Inception
Invictus
The Social Network

 

Meilleur film documentaire:

Benda Bilili!
Cleveland contre Wall Street
Entre nos mains Yves Saint Laurent - Pierre Bergé, l'amour fou
Océans

 


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